Tous autour des hémophiles

DSCF8419Ce mercredi 17 avril, la Fédération mondiale de l’hémophilie (FMH) et la communauté internationale, célèbrent, la journée mondiale de l’Hémophilie, autour du thème : « 50 ans consacrés à améliorer le traitement pour tous. C’est l’occasion de revisiter les efforts mis en œuvre pour améliorer les soins destinés aux personnes atteintes des troubles héréditaires de la coagulation, durant les cinquante dernières années.

Il faut savoir que l’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire due au déficit d’une protéine de coagulation, habituellement présente dans le plasma.
Cette maladie se transmet de façon héréditaire de père en fille et de mère en fils. Toutefois, du fait du caractère récessif du chromosome X, la fille d’un hémophile sera toujours porteuse de l’hémophilie, sans en souffrir. Tandis que le garçon né de parent porteur, sera malade.

La personne hémophile ne saigne pas plus qu’un autre, mais plus longtemps car l’hémostase n’est pas complète et le caillot ne  » tient  » pas. Selon la localisation de l’hémorragie (externe, interne, intramusculaire profonde, intraarticulaire), l’hémostase doit être assistée par l’injection d’une dose suffisante du médicament antihémophilique habituel, aussi longtemps que la cicatrisation n’est pas assurée durablement.

Au Cameroun, l’association des hémophiles, s’est jointe à la communauté internationale pour célébrer cette journée.

Serge Désiré Takou, président de l'association des hémophiles du Cameroun.  Crédit photo: Djeny Ngando
Serge Désiré Takou, président de l’association des hémophiles du Cameroun.
Crédit photo: Djeny Ngando

A travers différentes activités, l’on retient qu’en dix ans d’existence, l’association a tenu de pari de mieux faire connaître la maladie sur le triangle national et d’œuvrer à une meilleure prise en charge des hémophiles dans les formations hospitalières. Une fierté pour Joseph Désiré Takou, président de ladite association qui fait désormais partie de la Fédération mondiale de l’Hémophilie.